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smile

Elections Présidentielles #2017

Messages 1427 - Golden Mario Golden Mario
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Eh c'est pas la peine de t'énerver pour ça, hein ? Quand je dis que c'est la meilleure, c'est parce que il y en a d'autres qui sont cinglés (genre le ban pour 8 mois c'est un peu exagéré), d'autres qui n'ont pas un bon programme… Et comme tu dis chacun ses opinions, et ce n'est pas ton travail que je critique, d'ailleurs je ne critique personne.
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Mia, c'est pas terrible mais c'est la mieux. ^^
Je met à jour les votes ;)

/o\ Défi

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Oui en gros il faut gagner ! ^^
Je participe, mais je verrai si je ferais de même pour les autres plus tard… Oui si il y a des défis plus originaux ^^
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Tu peux donner un exemple de défi ? Car là je vois pas trop… :s

Pour garyperper AstroToads et COE

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J'ai déjà envoyé un MP à Gary, je te tiens au courant
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MDR ils viennent jamais
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Tu parles à qui là ? o0

Présentation

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Bienvenue ! Si tu as un problème, n'hésite pas à nous contacter, moi ou mes collègues !
Tu aimes les cookies, sinon ? 0o

Et tu n'étais pas sur PT, toi ? :o

Oui, encore une nouvelle proposition.

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Democratic Republic of the Congo
Les testeurs, c'est seulement en dernier recours, et plus ils sont nombreux, plus ça ira vite… Il y a des gens qui se connectent tous les jours, donc cette tâche n'est pas impossible !
Mais c'est sûr que l'idée de base reste plus simple pour le créateur.
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Non, si les admins font tout, c'est injuste pour d'autre… On verra plus tard.
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Democratic Republic of the Congo
Très bonne idée !
Si c'est trop dur pour Wargor, autre solution : des testeurs.
Le rôle des testeurs serait de faire les circuits avant qu'il ne sortent et les accepter ou non. 2 possibilités pour un même but !

/o\ [Détente]Mini-fics

Messages 1427 - Golden Mario Golden Mario
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Democratic Republic of the Congo
Souvenirs meurtriers


–C’est l’heure, apprit le gardien en s’adressant au prisonnier.
D’ailleurs, à présent, il n’était plus prisonnier. Il était comme mort. Il allait payer pour ses crimes.
En Amérique, la peine de mort prend forme d’une chaise. Une chaise quelque peu moderne, mais une chaise quand même. Il existe d’autres formes de chaises : la chaise en bois, la chaise en paille, la chaise en fer… Mais parmi toutes, cette chaise là était la seule qui offrait sans effort une chose tant redoutée, et pourtant si attendue : le repos éternel.
En sortant de sa cellule, il se trouvait que Ben souriait : il se souvenait soudain des paroles du prisonnier d’à côté, qui l’avaient bien fait rire.
Ben avait beau dire qu’il était innocent, personne ne le croyait. Pourtant c’était vrai. Il était innocent. Tout en marchant vers la mort, ses souvenirs ténébreux l’envahirent…


–Je ne pensais pas avoir un nouveau voisin de geôle si tôt… annonça Patrick.
–Toi, on te demande juste de la boucler, dit le gardien.
Le nouveau était de taille moyenne, il portait des lunettes, et n’avait pas eu le temps de se raser : on l’avait sûrement tiré du lit. Du haut de ses 75 ans, Patrick se demandait comment il avait pu se retrouver là. Erreur ou non ? Coupable ou innocent ?
–Comment tu t’appelles mon p’tit gars ?
Après une courte hésitation, il répondit : Ben.
–Eh ! Gardien ! Qu’est-ce qu’il a fait, ce jeunot, pour être ici ?
–Il a tué un gars, à ce que je sais. Plusieurs coups violents avec une chaise.
–Quelle horreur ! La chaise n’est pas cassée ?
Le gardien ne put s’empêcher de sourire lui aussi.
–Profite bien de ton nouveau camarade, Patrick : demain, il finira grillé sur la chaise.
Alors qu’il s’en allait, le vieil homme essaya de mettre un peu plus d’ambiance dans cette atmosphère d’enterrement.
–Bah…! Dis-toi que tout a commencé avec une chaise,  et tout finira avec une chaise.
Ben sourit, ricana, et soudain fut emporté par un fou rire mêlé de pleurs. Pleurs dues au rire ou à sa mort prochaine ? Cela resta un mystère.
Le lendemain, la porte de la cellule de Ben s’ouvrit.
–C’est l’heure, apprit le gardien en s’adressant au prisonnier.

« Tout a commencé avec une chaise, et tout finira avec une chaise. »
À première vue, ce n’était pas si drôle. C’était même assez sombre, comme phrase.
Pourtant elle l’avait fait rire, et elle le faisait encore sourire, à quelques minutes de sa mort.


Quand Ben rentra chez lui, il était minuit. Il était furieux : son client ne l’avait pas encore payé. Demain, il ira le voir pour le tirer par les oreilles, et au sens propre.
Il s’écroula sur son lit. Il ne se déshabilla même pas. Il s’endormit comme une marmotte au moment de son hibernation, c’est-à-dire assez rapidement. Cette nuit, il rêva. Un simple éclair, dans le lointain, traversait les nuages. Puis il y en eu d’autres, et encore d’autres, de plus en plus proches. Bientôt, il ne vit plus que les éclairs, rien autour.
Il fut réveillé violemment. Des policiers armés partout dans sa chambre. Ils le transportèrent dans un fourgon pour l’emmener en prison. Une fois à l’intérieur, il passa devant une bonne cinquantaine de cellules, quand soudain le gardien qui l’accompagnait s’arrêta. Il ouvrit une cellule juste à côté d’un vieil homme. Qu’avait-il fait pour finir là ?
–Je ne pensais pas avoir un nouveau voisin de geôle si tôt… annonça Patrick.
–Toi, on te demande juste de la boucler, dit le gardien.

Ils l’avaient emmené sans explication, sans tribunal, sans procès… Il fallait avoir de l’influence pour rendre ça possible. Qui ? La CIA ? Tout ça pour quoi ?
Pour quelqu’un d’innocent ?

–Je vois que vous avez fait un bon travail…
–Ils sont déjà au courant ?
–On dirait. Je vais donc vous payer. Quels sont vos tarifs ?
–650 $.
–Bien, M. Ben. Je vous payerai aujourd’hui. L’argent ira directement sur votre compte. Au revoir.
–Au revoir, M. Gaillet.
Toute la journée, Ben se promena en ville, fit les boutiques… Il avait fait une bonne affaire en un temps réduit. D’autres clients ne tarderont pas à arriver. En général, il faut attendre 4 jours.
À 18h, il passa à la banque. Personne n’avait déposé d’argent. Il revint à 19h, 20h, 21h, 22h… Puis la banque ferma. Il alla dans un café et prit un annuaire. Après quelques recherches, il trouva l’adresse de son client. Il resta un peu boire 2 ou 3 verres.
Quand Ben rentra chez lui, il était deux heures du matin. Il était furieux : son client ne l’avait pas encore payé. Demain, il ira le voir pour le tirer par les oreilles, et au sens propre.

Ben s’arrêta soudainement.
–Je suis innocent.
–Ce n’est pas mon affaire, répondit le gardien.
–Ils ne m’ont laissé  aucune chance de…
–Avance.

Ben avait accompli sa mission, une fois de plus. Il l’avait trouvé, et fait ce qu’il fallait. Son client allait être content.
–Et 3 qui font 8, fois 16… Qui fait au total 650.
650 $. Bonne affaire.
On toqua.
–Entrez.
M. Gaillet entra, journal à la main.
–Je vois que vous avez fait un bon travail…

Ça y est. Dix pas de plus, et il n’avait plus aucune chance. Il pouvait essayer de fuir. De toute façon, il n’avait rien à perdre. Jusque là, il s’était tenu calme. On ne s’y attendrait pas.

Le train avait un quart d’heure de retard, mais Ben était satisfait. Le train gratuit ! C’était fabuleux. M. Gaillet sera content, lui aussi, d’avoir moins à payer. Deux heures plus tard, Ben était de retour chez lui. Soudain, quelque chose le frappa : on le suivait. Depuis son arrivée à la gare, une personne assez grande habillée en noir le suivait discrètement. Après quelques tournants, c’était quelqu’un d’autre qui le filait. Classique. Mais une fois devant chez lui… Personne. Avait-il rêvé ? Peut-être. Mais qu’importe.
Ben avait accompli sa mission, une fois de plus. Il l’avait trouvé, et fait ce qu’il fallait. Son client allait être content.

–Là ! Attrapez-le !
Et ils le rattrapèrent. Ben n’était pas très sportif.
–Tu sais, annonça l’un des gardiens, fuir, c’est admettre qu’on est coupable.
–Coupable ou non, qui accepte de mourir sans rien dire ? Je suis innocent, et vous le savez.


La chaise était en sang, et le crane de la victime aussi.
Il observa tous les coins de la pièce. Là ! Un bout de tissu. Ben le prit, ça pouvait être une pièce à conviction. Il chercha des empreintes, mais en vain. Le tueur n’en avait pas laissé.
Mais il savait qui était le coupable.
Un téléphone trônait sur le bureau. Il composa un numéro. Puis, après conversation, raccrocha. Il jeta un dernier coup d’œil sur le cadavre. Quelque chose dépassait de sa poche. Un billet de train ! Et la même destination que Ben ! Un miracle !
Il sortit. Le lendemain, il alla à la gare.
Le train avait un quart d’heure de retard, mais Ben était satisfait. Le train gratuit ! C’était fabuleux. M. Gaillet sera content, lui aussi, d’avoir moins à payer.

–Comment ça, nous le savons ?
–Bien sûr. Je n’ai pas tué William Gull. Le tueur, lui, est en liberté.

Ben sonna. Aucune réponse. Deuxième essai : rien. Avait-il fait tout ce chemin pour rien ?
Il se sentait observé. Mais il n’y avait personne, à première vue. Était-il absent ? Ou bien caché, un fusil à la main…
Ben sonna une dernière fois, et cette fois-ci, la porte s’ouvrit. Un homme châtain, barbu, grand et maigre apparu.
–Oui ?
Ben lui donna un coup de pied dans le ventre. Celui-ci fut projeté en arrière et tomba sur le sol. Ben sortit son pistolet et tira trois fois dans le ventre. William passa dans la pièce d’à côté. Pourtant, Ben était sûr d’avoir bien visé. Étrange…
Il le suivit jusque dans la cuisine. William tenait dans ses mains un fusil à pompe.
Bien que le tir ne l’atteint pas, Ben lâcha son arme. Il se dirigea vers la table et saisit une chaise. Le deuxième tir du fusil cassa un pied de chaise. Mais il n’y eu pas de troisième coup de feu : William Gull fut tué avant.
La chaise était en sang, et le crane de la victime aussi.

–Tu rigoles ? On a des vidéos ! Tu as été filmé, suivi ! Tu mérites de mourir !
–Mais je ne suis pas le meurtrier !
Ils étaient à l’entrée de la salle contenant la chaise mortelle.


On toqua à la porte de Ben.
–Entrez.
Un homme entra.
–Bonjour… J’ai entendu dire que vous pouviez régler certains… Problèmes.
–Si vous parlez de nettoyage, oui, c’est mon domaine.
–Bien. J’aimerais que vous… nettoyiez un certain William Gull.
–Mobile ?
–Ça ne vous regarde pas.
–Ok. Où se trouve-t-il ?
Le client lui passa une enveloppe.
–En campagne. Vous aurez tous les détails dans l’enveloppe. Je vous payerai votre moyen de transport aller et retour une fois la mission accomplie.
–Vous me devez 100 $ maintenant, monsieur…?
–Gaillet.
Ben ne tarda pas. La maison de M. Gull était facile à trouver en suivant le plan de M. Gaillet.
Ben sonna. Aucune réponse.

Ben s’assit sur la chaise. C’était la fin. Il y avait des spectateurs. Parmi eux, il put reconnaître M. Gaillet. Que faisait-il là ?
Il avait beau le répéter, personne ne croyait Ben : et il avait raison. Le coupable de l’assassinat de William Gull est M. Gaillet, pas lui. Si on prend un pistolet et qu’on tire sur une personne, qui est coupable ? Le pistolet ou le tueur ?
Mais quoi qu’il dise, il mourra. Personne ne comprend son point de vue. Il s’est lançé dans une carrière en solitaire car personne ne le comprend. Par exemple, à ce moment là, n’importe qui d’autre aurait dit “C’est lui ! M. Gaillet ! C’est lui l’assassin !” Ben, lui, se taisait. À quoi bon faire un autre mort ?
Le bourreau attacha le condamné solidement. Il assura que ce sera rapide et sans souffrance, mais Ben en doutait fortement.
–Une dernière parole, avant de mourir ?
–Oui.
Alors que toute la salle s’impatientait, il annonça :
–Tout a commencé avec une chaise, et tout finit avec une chaise.
Quand le bourreau appuya sur le bouton pour envoyer la décharge électrique, le sourire de Ben se rompit. Un moment, il essaya de se retenir de crier. Mais il finit par hurler. Puis il n’y eut plus aucun bruit. Le bourreau arrêta la machine et le cadavre fut transporté à la chambre froide.
Si Ben était encore en vie, comment aurait-il pu qualifier ce moment ?
Il aurait sans aucun doute dit : “Ça pique un peu.”


Dans le bureau de la CIA, il y avait une réunion très importante. Elle débuta dès que tout le monde fut réuni. Le chef appuya sur un bouton de télécommande et une photo s’afficha sur le mur.
–C’est un tueur à gage très dangereux nommé Ben.
Un agent le coupa :
–Ben ? Ben comment ?
–Ben. Personne ne connaît son nom. Cela fait des années qu’on essaye de le choper, sans succès, et nous n’avons pas assez de preuves contre lui, il ne laisse jamais de traces, il vérifie toujours qu’il n’a rien laissé avant de partir. Nous avons fini par arriver à la conclusion que la meilleure manière de l’avoir, c’est d’être son client.
–Vous voulez dire… Qu’on va lui demander de tuer un innocent ?
–Oui, mais l’innocent en question sera l’un de nous. Il portera un gilet pare-balle pour limiter les risques, et plusieurs armes seront cachées dans la maison. S’il n’est pas tué, nous ferons en sorte qu’il ne soit pas jugé et qu’il n’ait aucune chance de nous échapper à nouveau. Jones, tu fais la cible. Choisis ton nom.
–William Gull… J’ai toujours trouvé que ce nom avait de la gueule.
–Tss… Tu ne changeras jamais, dit le chef en souriant. Mike, tu fais le client. Tu veux t’appeler comment ?
–Je ne sais pas.
–Alors tu seras M. Gaillet.
–Eh ! Mais c’est nul comme nom ? Pourquoi t’as choisi ça ?
–Pour t’embêter. Allez les gars, au boulot !
Le lendemain, le faux client entra en scène.
On toqua à la porte de Ben.

FIN
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Democratic Republic of the Congo
Le truc c'est que ça reste quand même une nouvelle, alors j'avais pas envie d'en faire trop, surtout que j'avais un peu la flemme. Mais elle est beaucoup plus longue que les autres et c'est la seule qui se finit sur une incertitude ! Elle ne se finit pas mal, mais elle ne se finit pas bien non plus… C'est complexe. guitare
Messages 1427 - Golden Mario Golden Mario
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Elle est super ! ;) J'aime beaucoup Pascal quand il dit "Aurevoir beauté !" x)
Et voici la suite de Murder Party !

Murder Party
Partie 2


Cela faisait presque vingt-cinq minutes qu’il n’y avait pas eu de nouveau meurtre. Qui pouvait bien être le meurtrier ?
Entre-temps, Fanny avait sympathisé avec Harry, qui était lui aussi Américain, et John, un Marocain. François et Pierre, eux, se disputaient toujours. Mais elle savait que cette relation serait de durée limitée, et le regrettait, même. De plus, elle avait l’impression qu’elle avait succombé au charme de Harry. Et lui, éprouvait-il les mêmes sentiments ? Ce qui est sûr, c’est qu’un seul s’en sortira ce soir, s’ils ne meurent pas tous les deux.
Harry réfléchissait. Qui pouvait bien être l’assassin ? Ce n’était ni Pierre ni François, sinon l’un des deux aurait tué l’autre. Ce n’était pas lui non plus. Restait Fanny et John.
Il doit l’avouer, il aimait bien Fanny. D’ailleurs, il pensait la laisser gagner en se sacrifiant.
En fait, il ne le pensait pas, il en était sûr.
Tristan Howard se leva. Il fit un grand sourire et annonça :
–Cela fait trente minutes que le tueur ne s’est pas manifesté. Je suis donc dans l’obligation de l’éliminer du jeu.
Il s’arma d’une mitraillette et s’approcha de John Morane. Le public cria en cœur « À mort ! À mort ! À mort ! À mort ! ». Mais cela, personne ne l’entendit, bien sûr.
John semblait calme. Mourir ne lui faisait donc aucun effet ?
Il sortit de sa poche une Carte Survie.
–Ah non ! protesta Howard. La Carte Survie ne sert que pour…
–Survivre, le coupa John. Et grâce à ça, je vais survivre. Je ne pouvais pas choisir, alors j’ai décidé d’attendre.
Tristan l’observa des pieds à la tête. Il fit demi-tour et décrocha un téléphone.
–Qu’en pense le public, Mike ?
–Il chante de le laisser en vie.
Tristan Howard soupira. Il retourna derrière ses boutons et appuya.
–Le jeu est relancé.
Il ne put entendre les cris de joie du public. Ils étaient désormais du côté de John.
François vit le visage émerveillé de son adversaire. La lumière s’éteignit.
Fanny comprit tout de suite que c’était Pierre qui avait le revolver. Ce n’était pas elle et tous les autres étaient passés. À moins que ce ne soit pas François qui ait tué Mila, mais elle en était sûre. Et la prochaine victime était évidente.
Villiers soupira.
–Vas-y, tue-moi, je sais que tu en meurs d’envie.
Cette fois, c’était sûr : Pierre possédait le revolver.
–De toute façon, tu n’avais envie que de ça depuis que ta Mila est morte. Tu ne la connaissais même pas !
–Toi non plus, Camembert !
–J’ai vengé Bob. Je le connaissais bien, on s’est connus à la fête après les premières manches, pour les vainqueurs. Quand on s’est revus à la deuxième, on était inquiets : faudra-t-il que nous nous affrontions ? Cela s’est affirmé lors des manches suivantes. Alors vas-y, tue-moi ! Tue-moi ! Tue- moi !
Le coup de feu partit d’un coup.
Quand la lumière se ralluma, à la surprise de tous, François Villiers était encore en vie.
Mais alors qui ?
Harry essaya de rester calme. La balle avait atteint son cœur. Ce qui remonta le moral à Harry, c’est qu’elle n’avait pas souffert.
–VOILÀ, T’ES CONTENT ? cria Toumon au Français. Je te tuerai au couteau et je prendrai mon temps pour t’arracher les trippes.
–Quelque chose va modifier ton programme, je le crains.
–Ah ouais ? J’ai hâte de savoir quoi !
–Morane est passé. Moi aussi. Toi aussi. Alors notre cher Tristan est obligé de faire passer Sanford. Or, tu viens de tuer sans remord et sans obligation une fille avec qui il venait de sympathiser, si tu vois ou je veux en venir.
Pierre Toumon tourna la tête vers Harry. Celui-ci sortait un revolver de sous la table.
–Avant que tu t’en aille, j’ai trois choses à te dire : je  ne connaissais pas Karen. J’ai inventé cette histoire pour survivre. Ensuite, j’ai tué Mme Satouf car sa tête ne me revenait pas. Enfin, passe le bonjour à Satan de ma part.
–ENFOIR…
Il n’eut pas le temps de finir son mot. Le choc le fit s’adosser contre le dossier de sa chaise.
Il y avait à présent cinq morts autour de la table.
Tristan Howard avait fait passer tout le monde. En tout cas, tous les survivants avaient étés tueurs. Il ne pouvait pas refaire passer Harry car il venait de tuer à l’instant. Il restait donc John Morane et François Villiers. Celui qu’il désignerait passerait forcément à l’épreuve du couteau. Il avait une dent contre John et aimait bien François. Le choix était donc fait.
Le noir se fit. Quand la lumière revint, Harry n’était plus là.
Les attaches qui accrochaient les candidats à la table s’ouvrirent. Désormais, ils étaient libres. Deux couteaux tombèrent lourdement sur la table.
–Mesdames et messieurs, un seul sortira vivant d’ici ce soir ! Un seul d’entre-eux sortira d’ici avec les douze mille euros en liquide !
C’est John qui réagit en premier.
Il prit un couteau et recula d’un pas. Le Français fit de même, puis couru vers son ultime adversaire, pour enfin enfoncer son arme dans l’épaule de Morane. Il lui porta ensuite un coup à la jambe pour enfin lui donner un coup de poing au visage. John, affaibli, asséna quand même un coup vers François, mais ne fit que l’effleurer. Néanmoins, celui-ci recula.
Villiers ne voulait pas donner de répit à l’adversaire : il sauta sur lui. Mais le Marocain avait plus d’un tour dans son sac. Il se baissa, et tandis que son ennemi passait au-dessus, il lui enfonça sa lame dans le ventre. L’élan de François l’entraina en arrière et il tombèrent sur la chaise de Bob Karen. Mais Villiers était mort.
–Eeeeeeeeet c’est John Morane qui remporte le jeu ! annonça Tristan Howard à la caméra en s’accoudant sur son plateau de commandes. Il remporte donc la plus grosse somme jamais gagné dans une émission de télé ! Bravo John !
Une fanfare se fit entendre. C’était fini. Il avait gagné. Mais… À quel prix !
Sous la table, il vit un revolver s’avancer. Comment était-ce possible ? Il regarda le présentateur en train de parler à la caméra et faire de la pub. Son coude était appuyé sur le bouton BOB KAREN. C’est donc pour ça que le revolver s’avançait vers John.
Pour lui, c’était un signe.
Il se redressa. Il savait exactement quoi faire.
–Howard ! cria-t-il.
L’intéressé se retourna.
–Vous aviez raison, tout à l’heure…
–Pour quoi donc ? demanda-t-il.
–Ce que vous aviez dit, lors du combat… “Un seul sortira vivant d’ici ce soir” cita John.
C’est devant les yeux écarquillés de Tristan que le grand vainqueur sortit le revolver de sous la table et tira en plein au milieu de son front.
Il tomba, raide mort.
John Morane prit les douze mille euros et s’envola avant l’arrivée des autorités. Impossible de le retrouver, mais avec douze mille euros en poche, il pouvait aller n’importe où dans le monde. Le monde entier avait vu son visage, alors il y eut l’hypothèse qu’il ait réussi à se faire faire de la chirurgie esthétique. Était-il retourné au Maroc ? Peut-être était-il à Hawaï ? Nul ne le savait.
Peut-être était-il caché, dans le recoin sombre d’une rue.
Ou peut-être était-il mort suicidé, dans un coin, ne sachant où aller sans se faire arrêter.
Peut-être.

FIN
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Democratic Republic of the Congo
Voici donc, comme promis, la première partie de cette nouvelle sanglante : Murder Party.

Murder Party
Partie 1


C’était le dernier soir, la grande finale du jeu télévisé qui, depuis six mois, tenait la nation en haleine. Trente-quatre millions de spectateurs avaient regardé la demi-finale. Même l’assassinat de Kennedy n’avait pas valu une telle attention.
Jamais on n’avait vu une émission comme Murder Party. Les autres émissions étaient largement surpassées. Celle-ci franchissait de nouvelles limites, électrisait le public comme jamais auparavant.
L’émission avait été créée par des français, produite par des français et les studios de tournage se situaient en Bretagne : seuls les candidats étaient de nationalités différentes, et c’est pourquoi une des conditions pour participer était de parler Anglais. L’émission serait retransmise dans quarante-six pays, mais le studio était juste assez grand pour deux cents cinquante spectateurs, et la compétition pour obtenir les billets avait été rude. Un billet d’entrée s’était échangé sur la Fnac pour douze mille euros, et un milliardaire avait proposé de le racheter le double de cette somme.
Comme à chaque fois, Murder Party se déroulait à 22h pile, et pouvait durer aussi bien trois heures que cinquante minutes. Au début du jeu, les candidats étaient au nombre de deux cent vingt-cinq. Aujourd’hui, ils n’étaient plus que huit. Il y avait aussi le présentateur Tristan Howard. En vérité, il ne servait pas à grand chose, il ne faisait que choisir le Candidat Mystère. De plus, il choisissait le plus sadiquement possible, tout ça pour que la partie soit à son goût et amusante. Et à chaque fois qu’un candidat était éliminé, il souriait. Ce grand sourire était inquiétant. Parfois, les participants trouvaient dommage qu’on ne puisse pas l’éliminer du jeu, comme les autres candidats.
Comme chaque soir, à 22h, les projecteurs s’allumaient sur la grande table en bois du plateau de tournage, huit chaises autour.
Une musique héroïque se fit entendre et les participants allèrent s’asseoir.
Fanny observa chacun de ses adversaires. Ils avaient tous été dans des groupes différents et après avoir fait de nombreuses manches, rencontrant à chaque fois des candidats de plus haut niveau. Finalement, elle était là, en finale. Elle avait étudié avec attention les participants restants et connaissait leurs moindres faiblesses.
Tristan Howard s’avança et il y eu des applaudissements. Un groupe de jeunes filles avaient préparé une banderole avec inscrit “?-Tristan, sois sans pitié-?”. Mais cela, le présentateur télé ne pouvait pas le voir car les vitres étaient fumées, seul le public pouvait voir de l’autre côté clairement. D’ailleurs, la salle contenant les candidats ne laissait entrer aucun son. Ainsi, aucun spectateur ne pouvait passer un indice aux huit personnes, à l’oral comme à l’écrit.
–Booooonjour et bienvenue dans votre émission préférée : Murder Party ! Aujourd’hui, huit personnes ont été qualifiées pour la finale, mais un seul en sortira vainqueur ! Aujourd’hui, un candidat peut être éliminé, et un autre peut s’en sortir et gagner les douze mille euros ! Je rappelle qu’aucun autre jeu n’a proposé une somme aussi grosse ! Aujourd’hui, votre destin ce décide, chers candidats : soit vous êtes oubliés à jamais, soit vous devenez une vedette.
À quelques mots près, Howard disait chaque soir la même chose. Mais Fanny ne l’entendrait plus jamais le redire, car d’une manière ou d’une autre, c’était la dernière fois qu’elle se trouvait à cette table.
Les joueurs s’installèrent à leur place. Au-dessus de chaque siège se trouvait le nom de son propriétaire, suivi d’une flèche pointant vers le bas. Tristan appuya sur un bouton : désormais, les pieds des participants étaient attachés à la grande table en bois, ils ne pouvaient plus bouger de leur chaise.
–Je rappelle que 3 des concurrents possèdent une Carte Survie, déclara le présentateur. Elle permet d’être intouchable lors du round. Mais pour cela, il faut la jouer, donc vous pouvez la posséder et être quand même éliminé du jeu si vous ne l’avez pas jouée…
Tristan Howard observa attentivement le plateau de commandes devant lui. Il y avait huit boutons, un pour chaque joueur. Qui allait-il choisir ?
Il observa les boutons. Il connaissait les visages appartenant aux prénoms par cœur. Il observa les boutons, puis les candidats. Les boutons, les candidats. Les boutons. Les candidats.
MARK OLIVER – JOHN MORANE – PIERRE TOUMON – HARRY SANFORD
FANNY MALLOW – FRANÇOIS VILLIERS – MILA SATOUF – BOB KAREN

Son regard continuait d’aller des boutons aux candidats. Soudain, il sourit. Son choix était fait. Son doigt appuya sur le bouton, qui devint rouge. Mais cela, seul lui pouvait le voir. Lui, les spectateurs et les téléspectateurs. Le public ne pouvait pas dire qui avait été désigné aux joueurs. Tout était parfaitement planifié.
Et c’est dans des applaudissements sans fin que l’épisode de Murder Party commença.

–Ainsi, vous vous appelez Mila ? demanda Pierre Toumon. C’est très joli.
–Merci, répondit l’Indienne.
–Êtes-vous au courant que seul l’un de nous va gagner, ce soir ? s’énerva John Morano.
–Et alors ? Ça ne nous empêcha pas de sympathiser, si ? (Puis, Pierre se retourna à nouveau vers Mila :) Mila, voulez-vous que nous fassions équipe ?
–Cela ne sert à rien ! raisonna Bob. Un seul d’entre nous s’en sortira ce soir ! Donc si vous vous en sortez tous les deux, il faudra quand même vous affronter tous les deux !
–Oui, mais nous irons plus loin, annonça Pierre.
Mila réfléchit.
–D’accord.
Fanny parla pour la première fois :
–L’un de vous va être éliminé.
–Pourquoi donc ?
–Celui que le présentateur a désigné ne vous laissera pas faire. Personne, d’ailleurs.
Mila mit ses mains entre ses jambes.
–Non, il ne tuera ni Pierre ni moi.
Fanny eu un frisson. Elle avait mit ses mains entre les jambes. Et puis, il y avait aussi cet air assuré. Juste après qu’elle l’ait contredit… Fanny avait peur de représailles. Il fallait agir. Sinon, tout ça n’aurait servi à rien.
Fanny mit sa main dans sa poche et en sortit sa Carte Survie.
Mila eu un grand sourire.
–Je comprends que vous ayez eu peur, mais je n’avais pas opté pour vous. Plutôt pour…
Elle sortit le revolver de sous la table et tira sur Bob Karen. Celui-ci s’effondra sur la table. Pierre ouvrit grand la bouche. La femme avait bien caché son jeu, et il avait eu une surprise. Au final, il était content de faire équipe avec elle.
–…Bob. Il était très fort au couteau, il avait survécu chaque manche jusqu’à celle-ci.
–Comme tout le monde ! Nous avons tous, ici, survécu à chaque manche jusqu’à celle-ci, en passant donc par l’épreuve du combat au couteau ! cria François Villiers, hors de lui.
–Mais il était le seul à le lancer sur son adversaire à plus de deux mètres, annonça calmement la tueuse.
–Et alors ??? continua de hurler Villiers.
–Et alors je n’aurais pas voulu le rencontrer lors de ce moment là, il était trop dangereux. Et puis, il fallait bien tuer quelqu’un. Tristan m’a désigné, non ?
–Vous êtes un monstre !
–Pas plus que vous.
Tristan Howard, lui, était satisfait. Il avait fait le bon choix. Et pour que la partie continue d’être amusante, il savait qui désigner.
Il appuya sur le bouton.
François sentit le vibrement sous son pied. C’était lui le tueur. Il baissa discrètement les yeux et vit l’arme s’avancer vers lui. C’était à son tour. Et conformément aux règles, il devait tuer quelqu’un dans les trente minutes qui suivent. S’il ne le faisait pas, il était mitraillé par le présentateur lui-même. Les gens adoraient le suspens s’installer et voir les participants parler de leur vie, se faire des amis parmi les autres candidats, juste avant le coup fatal.
Mais il ne voulait pas venger Bob en public, car malgré ce qu’il pensait, ce que disait Mila n’était pas entièrement faux. Elle devait tuer quelqu’un, c’était fait. Et elle avait éliminé celui qu’elle craignait le plus. Comme lui l’avait fait aux précédentes parties.
Il appuya donc sur l’interrupteur qu’il avait sous le pied gauche.
Chaque candidat le possédait, mais pouvait l’utiliser seulement quand Howard appuyait sur le bon bouton.
Alors que la lumière était éteinte, il prit son arme. Il faisait un noir complet, seuls les noms marqués au-dessus des joueurs étaient encore lumineux, mais n’éclairaient pas assez pour voir ce qu’il se passait dans la salle. François n’avait plus qu’à viser juste en-dessous de la flèche. Et c’est ce qu’il fit.
Il tira. Avait-il vraiment atteint sa cible ? Oui, sûrement. Il rangea le revolver là où il l’avait prit et se remit dans la même position qu’il avait avant l’extinction de la lumière. Enfin, il appuya à nouveau sur l’interrupteur.
Quand la lumière se ralluma, Mila Satouf était morte.
Fanny avait été terrifiée. Elle avait eu peur d’être tuée depuis qu’elle n’avait plus sa Carte Survie. Quand elle regarda les candidats pour savoir qui avait été tué, elle faillit vomir. Mila avait été tuée, en effet. Mais dans le noir, son assassin n’avait pas pu bien viser, et la balle avait atteint de justesse sa cible, et le crâne de la pauvre Mila avait été brisé sur le côté, entrainant une forte hémorragie, giclant notamment sur ses voisins.
–Là, c’est signé, annonça Pierre Toumon.
–Signé qui ? demanda John Morane tout en essayant d’enlever le sang de sa voisine sur sa chemise, écœuré.
–Signé M. Villiers, le Français de France, ironisa-t-il. Avec sa petite moustache, prêt à tout pour imposer sa justice.
–Je crois que de votre côté, Mr. Toumon, vous feriez mieux de vous taire, vous et votre thé… (Après une petite pose, il ajouta : ) avec le petit nuage de lait.
–Avez-vous quelque chose contre les Anglais, Monsieur ? s’énerva Pierre.
–Et vous, contre les Français ?
–Il n’est pas question de racisme ! Au moment où vous vous énervez avec Mila, PAN ! Elle meurt ! Coïncidence ? Je ne crois pas.
–Cela peut être n’importe qui d’autre, se défendit-il.
–Ah oui ? J’aimerais savoir qui !
–Quelqu’un voulant que tout le monde se retourne contre moi ! Vous, peut-être !
Le coup de feu fut assourdissant.
Tous les candidats s’étaient concentrés sur la dispute, et personne n’avait vu qui avait tiré, mais c’était certain : la victime était l’Américain Mark Oliver.
De huit, ils étaient passés à cinq.
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Une autre nouvelle, Murder Party, va bientôt sortir. Ce sera la plus longue nouvelle de toutes celles que j'ai écrite, elle sera donc en 2 parties.

(PUB :p)
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J'ai pas compris un seul mot de ce qu'à dit Fways. :)
C'est normal ? :)
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Sécurité routière


Stéphane et Nathalie étaient très amoureux
Mais tristement se finira ce jour heureux.
Suivons-les au cours de leur destin funeste
Pour savoir qui fera l’éternelle sieste.

Une route. Une voiture.
Quelques sièges. Des ceintures.
Deux personnes près d’un havre.
Des sanglots. Des cadavres.

Une petite station-service n’était pas très loin.
Ç’aurait été sympa, avec trois morts en moins.
Un bruit de couteau qui s’entend juste à côté
Stéphane qui dit « Viens Nathalie, il faut s’barrer »

Laisse-toi prendre dans les mains de Satan
Car vraiment comment crois-tu t’en tirer ?
Tu ne vas pas me semer en roulant,
Ta réserve d’essence : bientôt épuisée.

Ils se croient sauvés dans cette jolie petite ville
Ce serait sans compter les cadavres de civils.
Oui le tueur avait encore frappé :
Le couple d’amoureux sera tué en dernier.

« Fuyons » dit la fille tout en sanglotant
Stéphane aussi se fait du mauvais sang
La voiture s’arrête, y’a plus aucun bruit :
Le tueur est là, ça y est ils sont cuits.

« Dégage ! Cours ! Fuis ! » hurle Stéphane en pleurant
À Nathalie qui s’enfuit en courant
L’homme se fait prendre, et tant pis pour la femme :
Le fou se doit de torturer Stéphane.

« Un, deux, trois, je te coupe le bras.
Quatre, cinq, six, un bon exercice !
Sept, huit, neuf, c’est du sang tout neuf.
Dix, onze, douze, et il est bien rouge ! »

Nathalie court, Nathalie fuit
Car c’est La Mort qui la poursuit.
Il semble que tout ça est en vain
Mais qui veut vivre se magne le train.

Le tueur court, il veut l’avoir :
Ce sera son plus beau trophée.
Et c’est dans la lueur du soir
Que Nathalie est attrapée.

« Treize, quatorze, quinze, quel remue-méninge !
Seize, dix-sept, dix-huit, quelle belle poursuite !
Dix-neuf, vingt, vingt et un, t’as des boyaux trop bien
Vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre, ’faut qu’j’te les écartes… »

Il y avait plein de cadavres.
Cela se passait près d’un havre.
En tout on compte 62 morts
Remplis de peine et de remords.

Nathalie s’éveille, entourée de murs blancs.
C’est étrange, ce rêve revenait souvent.
Stéphane l’infirmier l’avait réveillée :
À Fairfield* s’annonce une rude journée.

FIN


* Centre hospitalier de haute sécurité pour psychopathes (voir “Dangerous Friends”)
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Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté de mini-fic ! :D
Alors voici :

Promenade malveillante


Lorsque je me promène dans la rue pour fumer une cigarette ou bien juste pour passer le temps, normalement, ça se passe bien. En fait, c’est pareil pour tout le monde : quand vous êtes dans la rue, tout se passe bien jusqu’à ce que vous assistiez à un meurtre.
Surtout si on vous surprend.
Dans ces cas là, il faut courir. Aller vers un commissariat, appeler au secours, prévenir autant de monde que possible. Mais c’est dur de faire tout ça quand vous prenez l’arme de l’assassin et que vous trucidez un de ses complices. Parce qu’ils étaient deux.
La police du coin aurait vu les choses ainsi : je suis le coupable des deux meurtres, et ce n’était surtout pas de la légitime défense. Oui, ce sont vraiment des ripous.
Dans ces cas là, oubliez de prévenir les gens : fuyez.
Mais ce n’est pas évident car là, il y a l’autre assassin qui vous poursuit. Et il veut vous tuer au cas où quelqu’un vous croirait et aussi parce que vous avez tué son collègue. Et à ce moment là, vous vous rappelez que vous avez une arme. Dans mon cas, c’était un pistolet petit calibre à huit balles. Enfin, sept, puisqu’il y en avait une qui avait été utilisée.
L’assassin était barbu, une cinquantaine d’années. Un œil lui avait été prélevé.
Devant moi se présentait un tuyau de gouttière. Pourquoi pas ? Il fallait essayer. Je me suis agrippée au tuyau et je l’ai escaladé. Manque de bol, il n’était pas bien accroché au mur et il est tombé, moi avec. Le tueur n’avait qu’à me cueillir comme un vulgaire fruit…
Mais non, c’était trop injuste. Il fallait une solution… Mais quoi ?
Aucune ne se présenta à moi. La poisse s’était attachée à moi, comme mon cancer des poumons.
Peut-être que le criminel était trop sûr de lui ? Je ne sais pas, mais maintenant ça n’a plus aucune importance. Il s’est approché de moi très lentement, un horrible rictus trônait sur son visage. Il leva son arme vers moi, lentement. Trop lentement.
Un coup de pied dans son tibia suffit largement. Il s’écroula et je pus m’enfuir. Pourquoi ne pas l’avoir tué ? Je n’en ai aucune idée.
Je suis arrivée à monter sur le toit d’une maison pas trop haute, pour m’enfuir ensuite par là.
Le lendemain, une enquête fut menée. Mais comme il n’y avait aucune arme du crime, aucune empreinte, l’affaire s’arrêta là. Ils reculaient facilement, ces flics.
De toute façon, j’étais écartée de tous soupçons. « Comment une femme aurait-elle put faire ces crimes ignobles ? » disaient-ils. Quels machos ! Je suis une personne comme une autre !
Mais dans ce cas là, il faut dire que ça m’arrangeait.
Seulement, le véritable coupable était encore dans la nature, et bien qu’écartée de tous soupçons, je n’étais pas écartée de tous dangers.
Ce fut en fin de semaine qu’il revint. Son œil blanc brillait dans la nuit d’un noir d’encre. À travers la fenêtre, je pouvais le voir. Il m’observait. Le pistolet que j’avais dérobé était dans ma table de nuit. Je fis comme si je ne l’avais pas vu. Je le regardais du coin de l’œil. Je ne pouvais pas voir ce qu’il faisait. J’ouvris le tiroir. Il était là. Je pris discrètement le pistolet dans ma main et me retournai. Sans réfléchir, j’ai tiré vers la fenêtre. Le verre vola en éclat. Mais le tueur était auparavant rentré dans la chambre. J’avais donc utilisé 3 balles pour rien.
Il s’avança, arme au poing. Il avait l’avantage d’avoir plus de balles que moi. Mais moi, j’avais l’avantage de connaître ma maison par cœur.
Je courus vers la salle de bain et fermai la porte à clé. J’allumai tout les robinets et arrachai les fils électriques qui appartenaient à la lampe. Quand mon agresseur réussit à enfoncer la porte, il y avait de l’eau partout…
Après m’être mise en hauteur (sur le rebord de la fenêtre, si vous voulez tout savoir), je jetai les fils au sol. Une décharge électrique parcourut la salle de bain. Le tueur hurla de douleur. Son corps fumait. Sa peau commençait à noircir tellement elle brûlait.
Sans prévenir, il sauta sur moi, m’entrainant dans le vide. Heureusement que nous n’étions qu’au rez-de-chaussée.
Il était sur moi, j’avais amorti sa chute. Moi, j’avais bien dû me casser une côte. Il sortit de sa poche un rasoir et colla sa lame contre mon cou. Ce qui me sauva fut l’explosion de ma maison. EDF n’allait pas être content…
La diversion tombait bien. Un coup de pied bien placé (enfin, pas pour lui) fut pour mon adversaire un choc violent et il mit bien 5 minutes à s’en remettre. Cette fois-ci, plus question de rester dans cette ville pourrie où les poulets ne font pas bien leur boulot.
J’allais donc m’enfuir, sans bagages, la mort aux trousses. D’ailleurs, pourquoi ne l’ai-je pas descendu à ce moment là ? La panique, sans doute…
Bref, quand les pompiers m’ont vu arme au poing, ils ont fui. Ils avaient sûrement averti la police puisqu’elle est arrivée deux minutes après.
Mais deux minutes plus tard, je n’étais plus là.
Je n’avais plus que 4 balles et je comptais bien les utiliser pour mettre un terme à tout ça.
Le bandit se releva et couru à nouveau vers moi (avec quelques difficultés). Je me suis enfuie en partant vers la droite. Mauvaise idée.
En effet, j’avais choisi le seul chemin qui se terminait en cul-de-sac. Au bout, des ordures siégeaient sur des sacs poubelles mal rangés.
Il est arrivé. Assoiffé de sang, il contempla les déchets. Il tira dans le tas : une balle, deux balles, trois balles, quatre balles…
Puis, soudain, il s’arrêta. Sûrement parce qu’il ne résista pas à la balle que je lui avait tirée entre les deux yeux. Il s’écroula. Je sortis du tas d’ordures. Voilà, mon agresseur était à la place qui lui convenait. Une ordure parmi les ordures.
J’ai essayé de retirer les deux balles qui m’avaient touchées, de me soigner. En vain. Je m’assis. Le ciel était gris, les flics étaient partout et il commençait à pleuvoir. Chouette moment pour mourir.
J’imaginais les gros titres du lendemain : Un tueur et son assassin retrouvés parmi les ordures. Les éboueurs trouvent 2 cadavres.
Je me suis dit que ça pourrait être marrant de crever. Dans les ordures. En meurtrière. Sous le ciel gris. Les poulets à ma recherche.
De là où je suis, je ris.

FIN
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Je up à nouveau et rappelle que tout le monde est libre de poster sa mini-fic ! ;)
Aussi, je peux vous donner des conseils :
–Choisissez : pour les dialogues, soit vous faîtes comme moi avec les tirets, ou alors (moins bien, je trouve) vous faîtes comme pour une pièce de théâtre, le nom du personnage puis le texte.
–Retournez à la ligne de temps en temps pour plus de lisibilité.
–Faîtes quelque chose qui vous plaît, sinon on risque de sntir que ça vous gonfle.
–Si personne ne réagit ou qu'il n'y a pas de bonnes remarques, ne vous énervez pas et demandez des explications.
Bonne chance ! ;)

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